Shibuya | Shinjuku (Tokyo, Japon)

Tokyo… La plus grande ville du monde ! Avec ses 13 millions d’habitants -40 millions dans l’agglomération-, elle est si vaste que chacun de ses quartiers pourrait être une ville… Que l’on marche dans Shibuya, Shinjuku ou Ginza, on a toujours l’impression de se retrouver dans un genre de Times Square new-yorkais, multiplié par dix! Comme si Tokyo possédait de multiples centres-ville plus animés les uns que les autres… Mais au milieu des gratte-ciel et de leurs affiches lumineuses, se cachent d’innombrables ruelles sinueuses menant à des boutiques et à de minuscules restaurants. Une autre vie, toute aussi intéressante, grouille dans ce réseau de nervures microscopiques qui s’étendent jusque sous le métro aérien. Et que dire de ces immenses et très nombreux jardins qui parsèment la ville, où l’on passe de la vie trépidante des grandes artères, au calme zen des espaces verts et des temples épurés?

Cette ville, je l’adore! Si elle était toute proche, j’y ferais souvent des aller-retour pour la visiter encore et encore. Il y a tant à y découvrir! Mais elle est si loin… Ce qui ne m’empêche pas de t’en proposer aujourd’hui une visite virtuelle, qui deviendra peut-être un jour réelle pour toi, qui sait? Plus précisément une visite du quartier Shibuya, dans l’ouest de la ville, en te faisant déborder un peu dans Shinjuku, au nord.

Tokyo Shibuya

Pourquoi ce quartier? Parce qu’il condense à lui seul de multiples facettes de Tokyo: la densité et la faune urbaine poussées à leur maximum, les labyrinthes de boutiques illuminées, l’architecture délirante, la mode gothique ou écolière des jeunes Tokyoïtes, les grands parcs qui s’étendent à perte de vue, les ruelles de micro-restaurants en bois d’une autre époque… Ce n’est pas ici que tu trouveras les plus beaux temples traditionnels de la ville. Mais pour un regard étourdissant qui en met plein la vue, tu seras servi… 😉

Bienvenue à Shibuya et Shinjuku ! Voici ta carte… :o)

itinéraire Shibuya

clique pour agrandir et imprimer ta carte!

1) Ton point de départ est la station de métro Shibuya. Je l’ai encerclée sur la carte du métro de Tokyo… Il se peut que cette dernière te donne le vertige, mais j’ai de quoi te rassurer! 😉

map du métro

métro de Tokyo

Tout d’abord, les Japonais sont extrêmement organisés. Pour ne pas que les Occidentaux se perdent en essayant de déchiffrer le nom de leurs stations en japonais, ils leur ont attribué des couleurs, des lettres et des chiffres. Imagine qu’à Montréal, la ligne verte de métro commence avec la station V 01 (Honoré-Beaugrand), puis V 02 (Radisson), suivie de V 03 (Langelier), et ainsi de suite… Eh bien à Tokyo, c’est la même chose. Et comme la station Shibuya se trouve au croisement de trois lignes de métro, elle est à la fois la station Z 01 de la ligne mauve, F 16 de la ligne brune, et G 01 de la ligne orange.

Ensuite, je dois te dire que les stations de métro possèdent d’innombrables sorties: il n’est pas rare qu’elles en aient une vingtaine! Mais les Japonais sont si organisés qu’on a l’impression qu’ils nous prennent par la main. À chaque 100 mètres, ils t’indiquent en effet sur des pancartes quelle distance exacte il te reste à marcher pour atteindre les différentes sorties! Impossible de se perdre, à moins d’être vraiment distrait…

1ab Shibuya crossing

Sors de la station Shibuya par la sortie 6-1, 6-2 ou 7-1, qui donnent toutes directement sur Shibuya Crossing.

Shibuya Crossing1a) Si tu as déjà vu des images d’un coin de rue de Tokyo, il est très probable que ce soit celui-là. Shibuya Crossing est en fait un immense carrefour où les feux piétons virent au vert en même temps dans toutes les directions… Les Japonais se massent donc sur les bords de trottoirs tout autour du carrefour, au milieu des écrans géants qui projettent partout leurs images hypnotisantes. Et lorsque le feu passe au vert, ils se jettent massivement dans tous les sens sur la chaussée, dans un espèce de chaos organisé. Même dans la foule la plus dense, ils demeurent calmes et ne se pilent jamais sur les pieds. Personne ne crie, personne ne s’énerve… Le spectacle de ces gens qui s’entrecroisent massivement avec civilité et courtoisie vaut le détour.

Shibuya crossing 021b) À partir de Shibuya Crossing, tu peux improviser un peu en marchant dans le dédale des petites rues qui s’ouvrent à toi. Tu t’enfonceras très vite dans un véritable labyrinthe de boutiques aux rues sans nom. Et c’est bien ça le problème: elles n’ont pas de nom! Alors que la ville semble si bien organisée partout ailleurs, ici, difficile de s’y retrouver. Nos points de repère d’Occidentaux deviennent alors très vite les affiches des grands magasins: H&M ici, Bershka là-bas… Ce coin de Tokyo est probablement le seul endroit au monde où j’ai réussi à me perdre, alors ne t’éloigne pas trop de la station de métro sans repérer le chemin qui te permettra de revenir sur tes pas plus tard. Semer des cailloux en chemin n’est malheureusement pas une option envisageable dans la plus grande ville du monde… 😉

Passe du côté nord-est de la station de métro, pour monter la grande rue Meiji Dori vers le nord, jusqu’au coin de Omotesando…

De 2 à 4

2) En arrivant au croisement de la rue Omotesando, tu remarqueras que des masses de Japonais transitent vers cette rue. En tournant à droite (est), tu remarqueras vite pourquoi: la rue est remplie de boutiques de mode aux édifices plus audacieux les uns que les autres.

collage Omotesando 02

Rue Omotesando

Marche quelques coins sur Omotesando.

collage Omotesando

Rue Omotesando

Tu remarqueras notamment les boutiques de Dior et de Louis Vuitton. Et si tu marches un bon 700 mètres, tu tomberas sur Prada et Cartier. Le soir, les façades translucides de ces boutiques illuminées sont captivantes. Prada a l’air d’un gros iceberg de verre sorti de nulle part… Vois par toi-même!

Omotesando

Rue Omotesando

Reviens sur tes pas, et juste avant d’être revenu au coin de Meiji Dori, d’où tu es parti, enfonce-toi dans une ruelle au nord d’Omotesando…

ruelles3) Le secteur des ruelles de Jingumae, encadré en noir sur le plan, est fascinant. On y trouve un bon exemple des ruelles typiques de Tokyo, et c’est la raison pour laquelle tu dois absolument le voir. Si à Montréal les ruelles sont rectilignes et servent d’arrière-cour aux résidences; ici, elles partent dans tous les sens, et on y trouve des commerces de toutes sortes! C’est un véritable labyrinthe dont on n’arrive jamais à saisir tous les recoins. Elles tournent d’un bord, font une courbe, puis montent, redescendent, et tournent ensuite de l’autre bord… Et dans tous ces détours, des pizzerias apparaissent, des petites boutiques de vêtements, des restos… On a l’impression qu’on n’arrive jamais à en extraire tout ce qu’il y a à découvrir!

Après t’être promené un peu au hasard dans l’encadré noir que je t’ai dessiné, sors du côté nord-ouest sur Meiji Dori, et engage-toi dans Takeshita-Dori.

4) Malgré toutes mes lectures préparatoires avant mon voyage à Tokyo, je n’étais préparé ni aux ruelles de Jingumae, ni à celle de Takeshita. Mes guides n’y consacraient que quelques lignes, et je n’avais pas imaginé qu’un réel réseau de petites nervures côtoyait les immenses artères et les gratte-ciel. Quel contraste!

Bon: Takeshita n’est pas la plus tranquille des petites rues. Au contraire: elle en est probablement la plus fréquentée du quartier. Plus on y avance, plus on s’enfonce dans la foule. Et en approchant du bout, près de la station de train Harajuku, voici à quoi ça ressemble:

Takeshita 02

Takeshita

Tout le long, tu remarqueras le défilement des commerces rose bonbon et jaune fluo. Comme pour ce commerce qui t’offre des crêpes garnies de crème fouettée, ou cette boutique aux étagères colorées.

collage takeshita 02

Takeshita

TakeshitaCes couleurs sont partout à Tokyo, comme si les commerces de la ville étalaient leurs affiches colorées flamboyantes pour combattre la grisaille de la pluie qui sévit si souvent ici. Certains Tokyoïtes sont eux-mêmes très colorés: on les croirait parfois sortis d’une bande-dessinée, comme ces jeunes filles habillées en écolières…

costume playIl faut dire qu’au bout de Takeshita, la station Harajuku et le grand parc derrière (Yoyogi-Koen) sont un lieu de rendez-vous privilégié de ces jeunes de la ville qui aiment se costumer pour sortir. La fin de semaine, ne t’étonne pas d’y croiser des rockabilly, au look rock et aux cheveux en vague bourrés de gel; des gothiques tout de noir vêtu; ou des écolières rose bonbon en mini-jupes.

Ces véritables personnages se faufilent parmi la foule compacte qui se masse autour de la station vers laquelle je t’invite à te diriger. Et afin que tu saches à quoi t’attendre quand je parle de foule compacte, je te montre tout de suite une photo qui représente une réalité bien banale pour la plus grande ville du monde.

Harajuku

station Harajuku

Mais comme je te l’ai dit tantôt, les Tokyoïtes sont les plus civilisés de tous les citadins que j’ai rencontrés dans mes voyages. Alors n’aie pas peur de cette foule: fais comme eux, et faufile-toi doucement entre les gens, sans précipitation et énervement. Tu finiras par saisir la cadence à laquelle ils se déplacent, et tu deviendras vite habile à franchir allègrement les plus grosses foules.

Une fois à la station Harajuku, tu as deux choix: soit y entrer et monter une station plus au nord, à Yoyogi, pour atteindre par tes propres moyens le Shinjuku National Garden, situé juste à l’est de la station (point 6 de ta carte). Ou encore, si tu es un bon marcheur et que tu as beaucoup de temps devant toi, tu peux faire le même trajet à pied, en passant par le parc Yoyogi-Koen qui est derrière la station.

yoyogi park

Le Parc Yoyogi-Koen et un de ses vieux Tori en bois

5) En effet, un chemin bien reposant, loin de la foule dans laquelle tu viens de baigner, traverse le parc du sud au nord en ligne droite. En route, tu passeras sous plusieurs tori de bois, des portes qui datent en fait de 1500 ans… rien de moins!

Yoyogi Park 02

En suivant le large chemin de gravier, tu croiseras bientôt une cour ceinturée de kiosques où tu peux acheter des bouchées de différents produits cuits sur place. Évidemment: impossible de lire les affiches et de comprendre ce que tu manges! Alors tu dois y aller intuitivement… Regarde les images, et laisse-toi tenter… De toute façon, les bouchées sont peu dispendieuses, alors tu peux en acheter plusieurs et comparer… 😉

collage Shinjuku garden 03

De retour sur le large chemin, tu croiseras bientôt un sentier partant sur ta gauche qui te permettra d’atteindre un sanctuaire shintoïste (Meiji-Jingu). De bois brun et de style épuré, ce n’est pas le plus impressionnant ou le plus flamboyant que j’ai vu à Tokyo. Mais si c’est le premier que tu vois dans la ville, tu risques d’être impressionné quand même…

Reviens sur le large chemin, suis-le jusqu’à ce que tu sortes du parc Yoyogi, à son extrémité nord-est. Puis tourne à droite (est) et suis le boulevard jusqu’à la station de train Sendagaya. Rendu là, passe sous la voie ferrée pour atteindre le Shinjuku National Garden. J’ai dessiné le chemin en bleu sur la carte ci-bas.

d'un jardin à l'autre

Si tu as choisi tantôt l’option de te déplacer en train plutôt qu’à pied à travers le parc, j’ai indiqué en rouge le chemin à faire pour atteindre le Shinjuku National Garden à partir de la station de train Yoyogi.

collage Shinjuku garden

Shinjuku National Garden

6) Le Shinjuku-Gyoen est à Tokyo ce que le Central Park est à New-York. Situé moitié-moitié dans les quartiers de Shibuya et Shinjuku, des sentiers zigzaguent entre ses lacs, et un temple thaïlandais s’y dresse.

collage Shinjuku garden 02

Shinjuku National Garden

Des jardins français et anglais s’étalent aussi sur l’ancienne propriété impériale, et dans le nord-est du jardin, une immense et très belle serre entièrement vitrée possède un étang et une passerelle en hauteur.

Shinjuku garden

Shinjuku National Garden

Mais au-delà de tous ces recoins du jardin, plus beaux les uns que les autres, la pelouse centrale offre une vue dégagée sur les gratte-ciel de Shinjuku. Et c’est là que le parallèle avec le Central Park de New-York est évident.

subaru building

édifice Subaru

Parmi les silhouettes des édifices, celui de Subaru attirera sûrement ton attention: ressemblant à un ballon de football, il élance sa face vitrée et arrondie dans les airs, quadrillé de diagonales blanches. C’est pour ma part le plus réussi des édifices du genre, si on le compare aux gratte-ciel semblables de Londres et Barcelone.

Londres Barcelone

Londres et Barcelone

Sors par le côté nord du jardin, pour traverser le quartier Nichome.

de 6 à 10

7) Au nord du parc, tu te trouves maintenant au tout début du quartier Shinjuku. Différents secteurs se succèdent, avec chacun leur couleur propre. Tout d’abord, tu traverses Ni-Chome, le quartier gai de Tokyo. Le plus grand du Japon, en fait. Étonnamment, on ne croirait pas y voir les 200 à 300 bars gais annoncés. Il faut dire que la plupart d’entre eux ne peuvent accueillir qu’une dizaine de clients, alors difficile de les remarquer: ils sont petits et discrets!

Nichome

Nichome

Si ce quartier rejoint tes intérêts, tu peux y revenir tard le soir pour le visiter. Sinon, traverse-le pour atteindre Yasukuni-Dori, et tourne à gauche (ouest) sur ce grand boulevard.

8) En marchant du côté nord du boulevard, tu apercevras bientôt une brèche entre les édifices: un sentier piéton décrit une courbe et s’enfonce vers l’intérieur du pâté de maisons. Ce sentier mène au Golden Gai qui, malgré ce que suggère son nom, n’a aucune affinité avec le quartier précédent que tu viens de traverser 😉 Comme il est difficile de reconnaître les rues à Tokyo, et qu’il est préférable d’y aller au visuel, je te dessine une nouvelle carte:

détail 8 et 9

Le Golden Gai est un pâté de maison comprenant un réseau de minuscules ruelles qui ont été épargnées par les tremblements de terre et les bombardements américains du siècle dernier. Ces ruelles, encore plus étroites que les précédentes que tu as vues, comprennent 200 minuscules cafés et bars! Même si la plupart ne sont pas ouverts aux étrangers, ni même aux Japonais qui n’y sont pas déjà clients, se promener dans ces ruelles est une expérience qui vaut le coût. En prenant le temps de regarder à travers les vitrines, tu apercevras de minuscules bars ou restos qui ne comprennent que 4 ou 5 sièges.

Golden Gai

Après avoir marché au hasard dans les étroites ruelles du Golden Gai, retourne sur tes pas pour retrouver le grand boulevard que tu as quitté, et continue ta route vers l’ouest…

9) Le prochain secteur que tu croiseras est Kabukicho. Les entrées sont marquées par des arches lumineuses, et cette fois les allées sont larges et remplies d’affiches explicites. Il s’agit en fait du Red Light de Tokyo. Je n’affectionne pas particulièrement ce secteur, où des Japonais louches essaient de nous attirer dans leurs commerces tout aussi louches 😉 Mais libre à toi d’y marcher quelques allées…

collage Kabukicho

Kabukicho: le Red Light de Tokyo

Continue ensuite de marcher sur le grand boulevard, toujours en direction ouest…

Shinjuku

Shinjuku 02Au fur et à mesure que tu approches de la station Shinjuku, l’animation du boulevard Yasukuni devient de plus en plus intense! Les affiches géantes se multiplient, les enseignes lumineuses scintillent. Ce coin de Tokyo te fera de plus en plus penser à Times Square à New York, si tu y as déjà mis les pieds.

ShinjukuSur les gigantesques panneaux, tu remarqueras que le nom des commerces écrits en japonais sont précédés des abréviations BF, 1F, 2F, 3F, et ainsi de suite… Si à Montréal les commerces sont généralement situés au 1er étage, et recouverts d’appartements aux niveaux supérieurs; ici ils s’empilent les uns au-dessus des autres. Ainsi, chaque commerce doit indiquer son étage: Basement Floor (BF), First Floor (1F), Second Floor (2F), etc. Personnellement, je n’ai pas eu le temps d’être suffisamment à l’aise à Tokyo pour explorer les étages supérieurs. D’autant plus qu’il est impossible de savoir d’avance ce qui s’y trouve, à moins de pouvoir décrypter les affiches japonaises… Mais peut-être seras-tu plus curieux que moi? 😉

Marche encore sur le grand boulevard, jusqu’à ce que tu aies passé sous la voie ferrée, puis tourne immédiatement dans la mince ouverture que tu verras sur ta gauche (voir la carte, au point 10). La ruelle se situe entre deux rues.

collage Yokocho

l’entrée de la ruelle est bien discrète, entre les édifices !

10) Il faut vraiment connaître cet endroit pour le trouver, ou encore faire comme moi et le découvrir par pur hasard, en fouinant partout! L’entrée de la ruelle est minuscule, entre des édifices beaucoup plus gros, comme tu peux le voir sur la photo précédente. Elle se remarque à peine grâce à une enseigne orange qui dresse le plan du pâté de maisons et indique les commerces en japonais!

Yokocho ruelle

Yokocho

Te voici maintenant dans Yomoide Yokocho, l’endroit qui m’a le plus marqué à Tokyo! Tu dois absolument avoir le courage d’y manger, si tu veux vivre une expérience dont tu te rappelleras toujours! Tout d’abord, tu peux commencer par traverser toute la ruelle d’un bout à l’autre, pour en apprivoiser l’activité.. Ici, les restos sont à peine plus gros que ceux du Golden Gai, sauf que tout le monde est le bienvenu. Normalement, il n’y a que 6 ou 7 tabourets au premier étage, en plus de l’espace cuisine, mais certains commerces ont un escalier de bois qui t’amène sur un deuxième étage tout aussi exigu.

Yokocho escalier

l’escalier de bois mène au deuxième: attention à ta tête en montant!

Au premier étage, les clients ne sont séparés de la ruelle que par des toiles de plastique transparentes, tels des rideaux de douche, qu’il faut écarter pour s’asseoir. D’autres restos ont des panneaux en bois qui glissent latéralement. C’est vraiment n’importe quoi! 😉

collage Yokocho 02

de simples rideaux de plastique séparent les clients de la ruelle!

Tu seras peut-être gêné d’entrer quelque part, mais bien vite, l’odeur des grillades t’appellera, et le sourire invitant d’une cuisinière finira par briser la glace. Même si personne ou presque ne parle anglais dans cette ville, quelques sourires échangés feront le travail. On te présentera un menu bricolé maison, gribouillé au crayon mine sur une feuille de papier plastifiée, parfois avec des photos, et tu n’auras qu’à pointer ce que tu veux. Les Japonais ne s’attendent pas à ce que tu parles leur langue, de toute façon. Alors des petits oui de la tête et des sourires polis t’attireront les mêmes attentions de leur part 😉

Et si tu veux un conseil: mange quelques bouchées dans un petit resto, et quelques bouchées supplémentaires dans un autre. C’est ce que j’ai fait, et ça m’a permis d’essayer deux restaurants plutôt qu’un. Ainsi, tu doubleras ton expérience de cette ruelle du bout du monde!

Il n’y avait pas meilleure façon de terminer ta journée de découvertes à Tokyo… En plus, tu trouveras facilement le chemin de ton hôtel, puisque la station de métro Shinjuku se trouve juste au sud des restaurants! Une nuit de beaux rêves t’attend, après tant de découvertes… Mais reviens vite me voir, pour découvrir un autre de mes quartiers préférés dans le Monde!

À bientôt! :o)

Shinjuku finale

8 avis sur « Shibuya | Shinjuku (Tokyo, Japon) »

  1. C’est clair, détaillé , vraiment super ! Je pars à Tokyo en Octobre et je me réjouis par avance de suivre vos conseils et vos traces ..
    A cette occasion, peut -être pourriez-vous m’aider à me décider sur le meilleur secteur de Shibuya pour loger (en appart) le couple de jeunes sexagénaires que nous sommes ?
    En tenant compte de la proximité de la gare Yamanote line(maximum 10 minutes à pied), la proximité de lieux sympas, petits restos et supérettes, mais avec avec la garantie de nuits calmes ..
    Vaut-il mieux privilégier :
    le nord de la gare de Shibuya? Vers Harajuku, vers Omesanto ?
    A l’ouest de la gare dans le centre de Shibuya ?Je crains que cela soit très bruyant le soir…
    Plutôt à l’est de la gare de Shibuya, dans le quartier business ?
    Ou vers le sud, en se dirigeant vers Ebisu ?
    Merci pour vos éventuels conseils car comme vous le voyez, je suis un peu déboussolée !!!

    Aimé par 1 personne

    • Bonjour!

      Tout d’abord, merci pour vos commentaires! :o)

      Concernant votre hébergement, vous avez raison qu’à l’ouest de la gare de Shibuya, ça risque d’être bruyant: c’est vraiment très animé, surtout le soir! Par contre, au nord, entre la gare de Shibuya et celle d’Harajuku, c’est plus tranquille… Quant aux secteurs sud et est de la gare, je ne les connais pas, mais je peux vous dire par expérience que les coins business à Tokyo ont tendance à se vider le soir, et les restos y sont plus rares.

      De façon générale, si vous avez le choix, je vous conseillerais de privilégier un hébergement qui donne sur les petites ruelles qui se cachent derrière les grandes rues, et non un hébergement qui donne sur un grand boulevard. Les ruelles de Tokyo regorgent de petits commerces sympathiques et sont normalement plus tranquilles…

      Je vous souhaite un bon voyage! Et n’hésitez pas à revenir ici après votre voyage pour me raconter si mon itinéraire vous aura été utile ou non! :o)

      J’aime

      • bonjour merci pour ce blog sympa et très explicite , je dois partir a nouméa en janvier et je fais donc une escale de 4 jours a tokyo j’hésite a me loger entre shibuya et shinjuku coté tourisme boutiques et restos que me conseillez vous ??? merci

        J’aime

      • j ai sélectionné 3 hôtels : hotel unizo tokyo , tokyo stay shibuya , tokyo stay shinjuku lequel est le mieux placé d après vous pour le tourisme merci

        J’aime

      • Bonjour Julien,

        Les quartiers Shibuya et Shinjuku ont tous les deux beaucoup d’attraits touristiques.

        Je dirais qu’il y a plus de boutiques et restos du côté de Shibuya. Si vous prenez votre hôtel dans ce quartier, je vous conseille d’être le plus possible au nord, au nord-est, ou à l’est de la station, car vous vous retrouverez alors entre deux zones d’action importantes: la première est autour de la station, où les boutiques et les restos sont très nombreux; la deuxième est au nord-est avec Omote-Sando, Harajuku et Takeshita. Si vous choisissez un hôtel entre les deux zones, vous pourrez vous promener à pied de l’une à l’autre sans vous ennuyer une seconde. L’hôtel Unizo Tokyo Shibuya semble mieux placé pour faire cela, car le Tokyo-Stay Shibuya est au sud-ouest de la station, ce qui vous éloigne beaucoup.

        Si vous choisissez un hôtel dans Shibuya, munissez-vous du plan le plus précis que vous pourrez trouver, car le nom des rues est écrit en japonais (lorsqu’il y a des noms!). Indiquez, sur votre plan, quelques repères autour de la station: des noms de grands magasins, de préférence (ex: Forever 21, Bershka, H&M…). Car leurs grandes affiches lumineuses vous aideront à vous orienter en sortant de la station de métro, croyez-moi! Et c’est plus facile de demander à un Japonais où se trouve une boutique, que le nom d’une rue qu’on ne sait pas comment prononcer 😉

        Pour ce qui est de Shinjuku, vous trouverez à l’est de la station quelques restos et le parc est magnifique. L’hôtel Tokyo Stay Shinjuku vous permettra d’en profiter. Et il est heureusement au sud d’un grand boulevard qui vous sépare du Red Light, ce qui vous assure la tranquillité. À l’ouest de la station, il y a aussi des restos, mais très vite vous tombez dans les grattes-ciel, notamment celui de l’Hôtel de Ville, où vous pouvez monter gratuitement pour essayer d’apercevoir le Mont Fuji au loin. Le soir par contre, les rues de grattes-ciel se vident.

        Personnellement, j’opterais pour Shibuya. Mais ça dépend de vos goûts… Bon voyage! Et revenez me raconter vos mésaventures à votre retour… :o)

        J’aime

  2. Ping : Tokyo : des idées inspirantes | C'est toi ma Ville

Laisser un commentaire